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Humeur 29.08.23 (bonne fête Sabine)

Il y a quelques jours j’étais dans un super mood :

Me voilà de retour dans le creux de la vague, je suis raplapla…

Rien de très grave, c’est la juste conséquence d’une petite chirurgie dentaire (qui je l’espère mettra un terme à un calvaire qui dure depuis plus de 2 ans) et le contre coup du stage de surf intensif, probablement.

J’accepte mon besoin de repos.

J’aime un peu moins avoir le moral dans les chaussettes dès le réveil.

Du coup je fais des siestes, et parfois je suis dans un meilleur état d’esprit pour le reste de la journée, et c’est déjà plus facile à vivre.

Dans le billet d’humeur précédent, j’évoquais l’hypothèse de traverser un nouvel épisode dépressif. Depuis, j’ai revu ma psychologue, puis rencontré une nouvelle psychiatre, puis mon médecin traitant… Je me félicite de consulter quand ça ne va pas mais j’ai l’impression que c’est insuffisant… Bref. Il y a effectivement des symptômes chroniques chez moi, et on envisage de faire évoluer le traitement médicamenteux pour me soulager.

Je sais plus vraiment ce que je souhaitais aborder dans cet article.

Je me sens un peu évaporée en ce moment, ça te parle ? ^^

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Dépression – symptômes

Cet article se concentre sur la dépression chez l’adulte. Des spécificités sont propres à l’enfant, l’adolescent, la personne âgée, la femme enceinte, la personne bipolaire (liste non exhaustive).

Source : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/depression-troubles-depressifs/symptomes-diagnostic-evolution

Symptômes – Te retrouves-tu dans l’une de ces situations ?

Je parle d’épisode dépressif quand je souffre d’au moins 5 des symptômes suivants :

  • je suis triste tout le temps, d’humeur dépressive toute la journée, tous les jours depuis au moins deux semaines. Il arrive que je pleure. Je me sens vide, triste, vidée, sans espoir ;
  • je me sens abattue et je perds de l’intérêt ou du plaisir dans les activités du quotidien ou qui me sont d’habitude agréables. Cette diminution de l’intérêt dure toute la journée et survient presque tous les jours ;
  • j’observe chez moi une modification du poids d’au moins 5 % en un mois : je prends du poids ou au contraire je perds l’appétit et je maigris à vue d’œil ;
  • mon sommeil se dégrade et devient peu réparateur. Soit je dors trop peu avec des réveils trop tôt et des insomnies nocturnes, soit j’ai besoin de dormir longtemps (hypersomnies) ;
  • je me sens agitée ou au contraire ralentie, sans élan vital ;
  • je sens que j’ai moins d’énergie ou que suis facilement fatiguée et de façon anormale. Je souffre d’une fatigue intense, souvent dès le matin, et j’ai l’impression de manquer d’énergie en permanence, malgré le repos ou le sommeil ;
  • je ne me vois plus de façon positive, j’ai tendance à me dévaloriser, je constate une perte de confiance en soi et d’estime de soi, un sentiment d’inutilité ainsi qu’une culpabilité excessive et injustifiée ;
  • j’ai plus de difficulté à penser, à me concentrer, à prendre des décision, à avoir de l’attention et à mémoriser des informations ;
  • j’ai une vision du futur et de la vie très négative avec des perspectives pessimistes et des pensées autour de la mort en général, et parfois autour du suicide.

La dépression peut aussi avoir un impact sur ton corps et te causer des douleurs multiples, des perturbations sexuelles avec perte du désir et du plaisir sexuel, un ralentissement de l’activité ou au contraire d’une agitation.

Le diagnostic de la dépression

Il est recommandé de consulter en premier lieu son médecin traitant, car il est difficile de juger par soi-même de son état psychologique.

Le médecin peut utiliser des outils d’évaluation sous forme de questionnaire pour poser le diagnostic d’épisode dépressif caractérisé, comme ici l’exemple de l’échelle HAD (Hospital Anxiety and Depression scale) :

Le rôle du médecin est de rechercher l’existence d’une maladie chronique associée, d’addictions et d’interroger la personne sur son passé et celui de sa famille. Si elle l’accepte, le médecin peut aussi s’entretenir avec certains de ses proches.

Il évalue la sévérité de l’épisode dépressif (léger, modéré ou sévère, avec ou sans risque suicidaire) et les facteurs associés (troubles de l’anxiété, troubles du comportement alimentaire, hallucinations, idées délirantes etc.).

Le diagnostic d’épisode dépressif caractérisé est posé :

  • quand les symptômes durent plus de quinze jours ;
  • quand, durant cette période, chaque jour ou presque, la personne se sent triste, sans espoir ou a perdu ses centres d’intérêt ;
  • quand cet état de souffrance est associé à plusieurs autres symptômes de la dépression.

L’évolution de la dépression

Plusieurs évolutions de la maladie sont possibles :

  • Guérison et risque de récidive
  • Symptômes résiduels et dépression chronique
  • Risque de tentative de suicide

La dépression est une maladie sérieuse à considérer comme telle, il est important d’en parler et de se faire aider.

Ressources complémentaires

Documentaire Arte

Article de l’Organisation Mondiale de la Santé

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Humeur 03.08.23 (bonne fête Lydie)

Deux ans après le diagnostic et le traitement de ma dépression, je continue de croire que je ne sers pas à grand chose

Quand j’ai eu l’idée de créer ce blog, j’avais l’espoir de me soigner vite afin d’être plus confiante dans mes écrits et d’apporter une vision cohérente, disons stable. J’avais envie de transmettre comment se sentir bien dans sa peau et dans sa tête, à partir de mes connaissances et de mes expériences. Il s’avère que, malgré mes efforts (thérapie, repos, activité physique, lien social, diminution de la consommation d’alcool, meilleure alimentation), je ne me sens pas assez bien pour me croire légitime à partager des conseils bien-être. Deux ans après le diagnostic et le traitement de ma dépression, je continue de croire que je ne sers pas à grand chose et je suis pessimiste sur de nombreux sujets. C’est terrible pour moi de dire ça après ce que j’ai pourtant accompli (mes études, mes réussites, mes relations etc), mais c’est bien quelque chose que je ressens et qui me mine le moral.

J’ai pris la question dans tous les sens à partir du concept de l’ikigai.

La perspective d’avoir une mission en accord avec mes valeurs et ma personnalité, un but à atteindre, de réussir quelque chose de bien, m’a tellement fait rêver que je me suis creusé la tête continuellement pendant des mois. J’ai pris la question dans tous les sens à partir du concept de l’ikigai : de quoi le monde a-t-il besoin ? qui suis-je pour répondre à ce besoin ? en quoi suis-je vraiment douée ? qu’est-ce que j’aime faire ? puis-je être payée pour faire ce que j’aime ? est-ce que j’aime faire ce pour quoi je suis douée ? le monde a-t-il besoin de ce qui me rend heureuse ? serai-je un jour assez douée dans ce que j’aimerais faire ? Etc.

C’est comme si j’avais sur-développé mes compétences d’auto-analyse et que je ne savais plus comment juste exister.

Toutes ces réflexions complexes m’ont surtout apporté de la frustration. Je ne savais plus ce que je voulais faire, ni ce que j’aimais faire, ni si j’étais capable de le faire assez bien pour que ça ait un impact significatif. Ma boussole interne était cassée. J’ai fini par me dire : “à quoi ça me sert d’avoir fait autant de développement personnel si c’est pour être dans cet état” ? C’est comme si j’avais sur-développé mes compétences d’auto-analyse et que je ne savais plus comment juste exister. J’ai commencé à avoir peur de ne jamais réussir à me satisfaire de la vie parce que je pensais trop. J’ai fait de plus en plus de crises d’angoisse. Je ne voyais pas de solutions à ces tourments dans ma tête. Ces pensées et ces peurs m’amènent encore parfois à souhaiter ne plus exister justement…

Oser faire ce qui me plait, mais ça n’va pas, non ?

Je devais donc commencer par guérir des symptômes de la dépression. On m’a dit “fais des trucs qui te plaisent”. J’étais paralysée. Oser faire ce qui me plait, mais ça n’va pas, non ? Et si ça ne servait à rien ? J’étais obsédée par l’idée de créer des choses qui aient du sens ou un intérêt pour les autres. Je me suis comme interdit de faire des choses juste pour le kiff si je n’avais pas les moyens ou l’envie de les montrer, de les documenter et de les diffuser sur les réseaux sociaux, je croyais devoir inspirer les gens, leur transmettre un message à tout prix.

Je crains de vivre un nouvel épisode dépressif en ce moment.

En 2 ans, j’ai connu des améliorations nettes, ainsi que des rechutes. C’est-à-dire que les symptômes diminuaient fortement, mais que je connaissais de nouveaux épisodes dépressifs malgré mes améliorations. Je crains de vivre un nouvel épisode dépressif en ce moment. Cela peut d’ailleurs se conclure par un diagnostic de dépression chronique. J’suis tellement contente, putain !

Mais attention, un auto-diagnostic n’est pas suffisant, je dis ça pour moi comme pour tout le monde. J’ai un rendez-vous prévu prochainement pour faire le point sur mon traitement, et je parlerai à mon médecin des symptômes persistants.

Voici un article complémentaire pour en savoir plus à ce sujet : Dépression – symptômes.

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Tu connais le podcast « S’accorder » ?

Non ? Je te le présente avec plaisir, alors !

Illustration du podcast réalisée par mes soins, tous droits réservés 😉

C’est un podcast que j’ai créé pour me donner l’occasion de refaire de la guitare au quotidien, de parler de musique et de développement personnel à la fois.

Pour mieux te faire une idée, je t’invite à découvrir l’épisode pilote (publié le 10/05/22) :

Coucou toi ! Merci de me retrouver pour ce rendez-vous musical grâce à la magie du podcast !

Moi, c’est Maureen, et mon intention à travers ces petites sessions est de redonner plus de place à la musique dans mon quotidien, tout en partageant un message libérateur. Car oui, j’ai cette envie de liberté, je veux m’accorder cette liberté de pratiquer sans être parfaite, dans le temps que je me donne pour avoir ce loisir. Inspirant, ou pas ? Dis-le moi 🙂

Chanter dans une voiture c’est facile, donc je n’ai jamais arrêté, mais pour la guitare c’est une autre histoire. Alors je repars de loin, ne sachant pas maitriser les accords barrés par exemple, mais qu’à cela ne tienne, je décide que ce n’est pas grave et que l’important c’est de retrouver la joie de créer sans pression et de lutter contre mon perfectionnisme latent.

Quel est le concept de “S’accorder” ?

Comme tu peux le constater dans le titre de cet épisode, il y a un thème commun aux chansons que j’ai choisi d’interpréter. Ce sont des titres que j’écoute plus ou moins régulièrement, mais que je ne joue jamais, il y aura donc une phase de décryptage des tablatures, où je te dirai notamment ce que signifient les paroles et éventuellement ce qu’elles m’évoquent.

Le thème de cet épisode est de circonstance par rapport à ce que j’ai ressenti cette semaine : une énorme résistance qui m’a bloquée dans mes projets. Un sacré mood, mélange de flemme, d’envie de rien et de manque de confiance en moi, donnant pour résultat un moral enfoui profondément dans mes chaussettes.

J’ai 3 chansons qui me permettent d’exprimer ça et d’autres choses encore : Wake Up Call de Nothing But Thieves, Caught In The Middle de Paramore, et Last Hope de Paramore aussi.


Décryptage de Wake Up Call

Nothing But Thieves – Wake Up Call (Official Video)

Cette chanson de Nothing But Thieves (groupe britannique) parle essentiellement de la situation dans laquelle quelqu’un perd du temps et se “gaspille” dans une vie ennuyeuse. Parfois, on peut avoir besoin d’un « réveil » (à traduire par “coup de pied au cul”) pour démarrer la vie que l’on souhaite vraiment vivre.

Paroles

1er couplet

We met when we were young, I told you where to go,
You had those creepers (chaussures) on,
You showed me how to roll (marcher)

Step out (marcher plus vite + grands pas),
this town has nothing that I wanna know

These hearts are wireless (sans attache),
This ain’t no crowd control (maîtrise des foules),
These thoughts are violent, They murder rock and roll

Slow down (ralentir), fade out (disparaitre)
That’s not how I wanna go

Refrain

Sometimes we never get started No one will give you a wake-up call
Sometimes the hours are wasted No one will give you a wake-up call

(Parfois on ne s’y met jamais, personne ne va venir nous réveiller
Parfois les heures sont gâchées, personne ne va venir nous réveiller)

2e couplet

We need another rush Something to fill our days
It lies in wait for us It lives on empty space
Slow down, fade out
That’s not how I wanna go

Ce que j’aimerais me rappeler quand je suis dans cet état

J’ai tendance à procrastiner et à rêver ma vie mais à attendre longuement avant de réaliser des actions qui me feraient avancer dans la vie. Et c’est clair qu’il n’y a personne pour me bouger le cul haha

La vérité c’est que même si on me disait quoi faire, ça ne marcherait pas beaucoup, car j’ai besoin que ça vienne de moi. Du coup je m’emploie de plus en plus régulièrement à me mettre face à mes envies et à me poser des questions très concrètes : “ok, est-ce que je veux vraiment ça ou est-ce que je veux qu’on me voit vivre ça pour penser telle ou telle chose de moi ?” ou “bon, ok, c’est un vrai désir d’âme, si j’avais déjà réussi à le réaliser, qu’est-ce que je me donnerais comme conseil pour y arriver ?”. C’est un exercice de visualisation dissociée (Différence entre visualisation associée et dissociée = Associée : quand je vois le monde à travers mes propres yeux ; Dissociée : quand je m’observe dans ma visualisation (en train d’enjoy tout ce que j’ai « manifesté »).


Décryptage de Caught In The Middle

Paramore – Caught In The Middle (Official Video)

Paramore nous offre en 2017 ce titre “Caught In The Middle” qui me fait souvent sourire parce que je me suis souvent sentie “Coincée au milieu” tel qu’elle l’exprime. Elle, c’est Hayley Williams (dont je suis une grande fan) est confrontée au concept de la vie haha aka grandir / vieillir (à savoir qu’elle chante dans le groupe Paramore depuis l’âge de 15 ans et qu’elle a environ 30 ans maintenant). Donc ça, combiné à un rythme musical léger et plutôt dansant, c’est un exercice musical de contraste assez réussi à mon goût pour partager le sentiment difficile que les années passent. Cette chanson peut aussi être vue comme une allégorie à ce que l’on ressent pendant une dépression (je l’ai pas mal écoutée quand je suis passée par là parce que ça résonnait beaucoup pour moi : parfois, la simple idée d’aller de l’avant m’épuisait littéralement).

Paroles

1er couplet

I can’t think of getting old It only makes me want to die
And I can’t think of who I was’ Cause it just makes me want to cry, cry, cry

Can’t look back, can’t look too far ahead
I got the point, I got the message

Refrain

I’m just a little bit caught in the middle
I try to keep going but it’s not that simple
I think I’m a little bit caught in the middle
Gotta keep going or they’ll call me a quitter
(Je dois continuer ou ils me prendront pour une lâcheuse)
Yeah, I’m caught in the middle

2e couplet

I was dreaming life away All the while just going blind
Can’t see forest for the trees Behind the lids of my own eyes

Nostalgia’s cool, but it won’t help me now
A dream is good, if you don’t wear it out (le briser)

1 refrain + répétition d’un pont avant le refrain final

No, I don’t need no help

I can sabotage me by myself

Don’t need no one else

I can sabotage me by myself

Ce que j’aimerais me rappeler quand je suis dans cet état

Franchement dans mon état il y a 1 an ça ne me servait A RIEN de me dire “meuf, bouge toi ou ouvre les yeux sur ta vie, t’es pas là où il faut pour t’épanouir”, j’étais en train de sombrer et de perdre le goût de tout mais de me battre mentalement pour que ça fonctionne quand même. Ma psy avait bien compris que ça m’aurait fait culpabiliser de ne pas réussir à me sortir de ma torpeur voire d’une complète inertie. Je me suis effectivement auto-sabotée pendant quelques temps, et c’est derrière moi maintenant. Du coup je me dis simplement qu’aujourd’hui je suis heureuse d’avoir de nouveau envie de faire des choses et d’embrasser l’idée que je vais prendre 30 ans !

Quitte à parler de dépression et de Paramore, j’ai envie de poursuivre avec Last Hope, une chanson de l’album précédant à After Laughter, leur album éponyme de 2013.

Décryptage de Last Hope

Si tu ne la connais pas, sache qu’il y a deux versions à écouter, celle de l’album, et celle d’un live à Chicago, et je kiffe cette version de OUF.

Paramore – Last Hope (LIVE)

Elle dégage une grande volonté de garder l’espoir dans des moments difficiles. A ce moment là, le groupe était secoué par le départ de 2 des membres (les frères Farro), et pourtant ils sont encore debout presque 10 ans après (bien qu’ils n’aient pas été très actifs récemment, Hayley Williams a des projets solo… et trop ouf je pensais par la revoir sur scène de sitôt et elle a fait un happening pendant un concert de Billie Eilish à Coachella haha – enfin, moi je les ai vues de chez moi hein ^^, et bref Hayley Williams a annoncé qu’on reverrait bientôt le groupe alors je ne suis que joie !). Je l’adore ce titre et je l’écoute assez régulièrement (surtout pour le chanter à fond dans ma voiture haha), il me rappelle la force des hauts et des bas qui nous challengent et nous donnent l’opportunité d’évoluer pour être de plus en plus nous-mêmes.

Paroles

1er couplet

I don’t even know myself at all, I thought I would be happy by now, The more I try to push it I realize Gotta let go of control

Gotta let it happen Gotta let it happen Gotta let it happen So let it happen

1er refrain

It’s just a spark
But it’s enough to keep me going
And when it’s dark out, no one’s around
It keeps glowing

2e couplet

Every night I try my best to dream, tomorrow makes it better,
Then I wake up to the cold reality, and not a thing is changed

But it will happen
Gotta let it happen
Gotta let it happen
Gotta let it happen

2e refrain

It’s just a spark but it’s enough to keep me going
And when it’s dark out, no one’s around, tt keeps glowing

It’s just a spark but it’s enough to keep me going
And when it’s dark out, no one’s around, it keeps glowing

Pont

And the salt in my wounds isn’t burning any more than it used to
It’s not that I don’t feel the pain, it’s just I’m not afraid of hurting anymore

And the blood in these veins isn’t pumping any less than it ever has
And that’s the hope I have, the only thing I know that’s keeping me alive

Ce que j’aimerais me rappeler quand je suis dans cet état

En vrai cette chanson fait le taf quand je l’écoute et que je me plonge dans les paroles, j’ai même pas besoin de me parler plus que ça ensuite pour me motiver ou juste accepter que je vais y arriver même si ça prend du temps, ça va venir 🙂


En complément de cet épisode audio, et maintenant transcrit ici, j’ai souhaité aller plus loin dans l’interprétation d’un des morceaux. Alors si cela t’intéresse, tu peux découvrir les paroles et leur traduction directe dans une vidéo que j’ai conçue selon l’ambiance perçue de la chanson :

Maureen Bléau – Cover + Lyric Video de Last Hope (Paramore)

Parmi les éléments animés de la vidéo, tu reconnaitras sans doute le décor de scène du clip live que je t’ai partagé précédemment. Je le trouve tellement chouette ! Ah et j’aimerais tellement avoir les cheveux bleu… Ce sera peut-être pour une prochaine vidéo 😀


Une dizaine d’épisodes existe depuis la création de cette émission, bonne écoute et un grand merci à toutes les personnes qui l’ont écouté et m’ont fait des retours positifs qui m’ont fait grand plaisir !

Et pour t’abonner au podcast, clique ici :

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Tout d’abord, c’est quoi le développement personnel ?

Pour bien appliquer un concept, il faut déjà le comprendre, et donc en apprendre la signification.

Il en existe de nombreuses définitions, en voici une version claire et complète :

“Il est mis en avant l’idée que le développement personnel est un processus dont les états de bien-être, de flux ou d’épanouissement ne sont que des fruits naturels ou des émergences, mais difficilement une fin en soi car le processus est sans fin et dynamique. Par nature, ce processus est concomitant avec une plus grande présence à l’instant, c’est-à-dire à être centré sur l’instant présent (flux).

Il consiste à exercer son choix (sa volonté) afin de mieux se connaître et exprimer toujours plus pleinement son potentiel, ses ‘Signature Forces’, ses vertus et être ainsi de plus en plus intrinsèquement motivé. On retiendra également l’idée que ce processus entraîne une forme d’expansion du champ de conscience qui a tendance à réduire ou à atténuer nettement l’identification à un moi (ego) séparé ou isolé tout en renforçant nettement l’individualité. Il en résulte à la fois une plus grande autonomie et une plus grande capacité à inclure l’autre (interpersonnel) et l’environnement. Enfin, ce processus renforce la maturité, dans le sens où l’individu développe une perception beaucoup plus réaliste des choses, de l’autre et de l’environnement. Nous dirions qu’il est beaucoup plus en prise avec le Réel, les choses telles qu’elles sont. Ainsi on associe le développement personnel à un fonctionnement optimal.”

Ceci est extrait d’un article de JAOTOMBO Franck, « Vers une définition du développement personnel », Humanisme et Entreprise, 2009/4 (n° 294), p. 29-44. DOI : 10.3917/hume.294.0029. URL : https://www.cairn.info/revue-humanisme-et-entreprise-2009-4-page-29.htm

Si je devais donner ma version actuelle de la définition du développement personnel, je résumerais ça en une pratique individuelle et/ou guidée de l’introspection, en vue de se comprendre, de s’aimer inconditionnellement et de se donner les clés pour évoluer vers plus de bien-être.

Du coup je trouve ça super !

Pourquoi je t’invite à redéfinir toi-même le développement personnel ?

D’une part, c’est un basique de l’apprentissage : savoir reformuler permet de valider la compréhension.

D’autre part, en matière de développement personnel, ce qui est pertinent dans la reformulation c’est de révéler quelles sont tes attentes du moment, c’est-à-dire les besoins que tu souhaites remplir pour ressentir plus de bien-être.

Par exemple, pour moi, tu as pu lire que ce qui m’intéresse particulièrement AUJOURD’HUI c’est d’apprendre à me comprendre et à m’aimer sans concession et à évoluer selon mes propres règles (ce qui constitue ma vision du bien-être dans la vie).

On peut s’accorder à dire que cette définition varie donc naturellement d’une personne à l’autre.

Tu peux donc prendre du papier et un stylo et te lancer sans trop y réfléchir, tu pourras l’analyser après 😉

Qu’est-ce que le développement personnel peut apporter ?

Cela donne un bon éclairage sur soi et ainsi comment on devrait vivre sa vie pour se sentir mieux et s’épanouir en tant qu’individu.

Les + :

  • Développe la conscience de soi et, par extension, la capacité à créer son propre bonheur
  • Développe la résilience et la capacité à réfléchir à une problématique personnelle ou interpersonnelle
  • Développe la confiance en soi
  • Permet de mener une vie saine et équilibrée (il est aussi essentiel que de pratiquer une activité physique régulière)

Les – :

  • Tendance à isoler et déstabiliser l’individu, qui peut se sentir seul face à tous ses propres obstacles quand on lui soumet l’idée que les réponses sont en lui
  • Cela peut frustrer un caractère impatient, qui ne voudrait se montrer sous son nouveau jour qu’une fois “réparé” de l’intérieur ; pourtant les effets se produisent rarement à court terme, et c’est le travail d’une vie, “un processus sans fin et dynamique”
  • Cela demande aussi beaucoup de discernement (sans devenir sceptique), à cause de tous les a priori et dérives (mysticisme et sectes…)

Du coup, quelles en sont les limites ?

Ce n’est pas une baguette magique qui fera disparaitre tous les problèmes, au contraire c’est un moyen d’apprendre à vivre avec pour avancer, et de déterminer la prochaine étape pour devenir une meilleure version de soi-même.

Ma conclusion sur le sujet c’est que s’informer et s’engager dans une démarche de développement personnel c’est une excellente façon de prendre soin de soi. Cependant ça ne fait pas tout, car certaines situations demandent un gros travail sur soi et parfois (souvent) l’accompagnement d’une tierce personne, qu’il s’agisse d’un professionnel de la santé mentale ou d’un coach de vie (je reparlerai de la différence entre ces deux familles de métier), car il s’agit entre autres de débusquer ses propres freins et de trouver les bons outils pour soi, ce qui n’est pas aisé.

Lien de l’article Vers une définition du développement personnel de Franck JAOTOMBO

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Blog (toujours) en construction (un temps de réflexion long mais utile)

Bonjour bonjour !

J’ai écrit 2 articles en 1 an, c’est… pas mal ! ^^ Haha

Et en plus, cet article va venir déconstruire le premier, ce que je trouve plutôt comique.

Bon le mot “déconstruire” est un peu trop fort.

Le fait est que cette année, j’ai (beaucoup) évolué. Ca vient je pense du fait que je me suis bien reposée suite à mon burnout et que j’ai beaucoup réfléchi à la suite de mes projets pros. J’ai malgré cela vécu de nombreux hauts et bas, la dépression a repris du terrain par-ci et là. Ca n’a pas été facile et j’ai beaucoup de reconnaissance pour les proches et les professionnels qui m’ont accompagnée. C’était la petite phrase pour dire que je vais mieux, ce qui est pour moi une information importante !


J’en reviens au projet de ce blog, qui a légèrement changé depuis le premier article. Je comprends que j’ai eu du mal à poster de nouvelles choses tant que je n’avais pas les idées claires sur ce que je souhaitais partager ici. Raconter mon expérience avec le développement personnel, les bénéfices que j’en ai tirés et les dérives que j’y ai trouvées, ça c’est resté. Je me suis souvent posé la question de ce que je pouvais apporter en écrivant et en publiant tout ça, et comment je pouvais le faire en restant droite dans mes bottes. Et ça n’allait pas parce que j’étais abreuvée de conseils sur le blogging, le coaching etc… et ça ne collait pas avec mon objectif de simplicité de ce projet !

Je crois que j’ai plus de clarté aujourd’hui car je ne me sens pas attirée par tel ou tel besoin de me développer. Là j’ai confiance en ma capacité de faire ce dont j’ai envie, et ça fait vraiment plaisir. Parce que cette année ça a été compliqué de ce côté, et j’ai été tentée, parfois jusqu’à l’achat de formation, de guides etc., de m’améliorer là où j’avais juste besoin d’expérimenter et d’apprendre par moi-même. J’en reparlerai peut-être plus en détail dans un futur article, car j’aimerais rester concentrée sur une idée ici, qui est la suivante : aujourd’hui je sais comment j’ai envie de parler de développement personnel = comme un témoignage d’une personne qui a testé (ou détesté) des principes de conduite ou d’état d’esprit, et c’est tout.


Pour faire une petite parenthèse, parce que je sais que j’ai envie de détailler cette partie plus tard mais que j’ai quand même envie de poser cette information ici pour permettre d’entrevoir mon cheminement de pensée, j’ai, entre le précédent article et celui-ci, suivi une formation de coach et de praticienne PNL (Programmation Neurolinguistique). Et j’ai trouvé ça super intéressant, j’ai adoré m’entrainer avec des personnes de mon entourage, je me suis sentie très bien avec ce projet. J’ai été certifiée, ce qui marquait une certaine réussite dans mon parcours, et pourtant je n’étais pas hyper partante pour démarrer une activité de coach. Je m’orientais vers des thématiques de confiance en soi, d’écologie personnelle, de slow life etc. Mais c’était pas ça le problème, c’est juste pour info. Je crois que le souci résidait dans l’image très contrastée que j’avais du milieu du coaching. C’est-à-dire que même si j’étais persuadée de pouvoir aider des personnes avec mes compétences, je ne pouvais pas le faire tant que je n’étais pas à l’aise avec l’image que ça pouvait donner de moi d’être affiliée à ce que j’envisage de critiquer ici. Forcément c’était un peu tordu.

Un problème parmi tant d’autres avec notre ère du web 2.0 sont les pubs de plus en plus hyper ciblées, ainsi j’ai vu beaucoup trop de pubs de formation pour les coachs. Alors parfois je regardais par curiosité, parce que quelque part c’était normal d’avoir envie de réussir à me créer un revenu minimum avec mes activités d’entrepreneure donc a priori ça ne me ferait pas de mal d’apprendre des méthodes de développement de business. Et ça m’a très vite dégoûtée. Entre les témoignages bidon (”j’ai gagné 10k en 2 mois”), les tunnels de vente sans scrupule, les stratégies pour « scaler » et ne plus être en contact avec ses clients en déléguant au maximum… Ca puait le capitalisme et je n’y trouvais pas du tout mon compte. En plus ce qui m’a agacée c’était de ne voir que des coachs de coachs, je me demandais « pourquoi je ne vois jamais de contenus de coachs qui veulent aider les particuliers ? Est-ce que ça veut dire que finalement personne ne cherche à être coaché sinon des coachs eux-mêmes ? » Bref, je ne voyais pas comment paraitre crédible si je me positionnais en tant que coach bien-être, alors j’ai mis ce projet de côté en attendant d’y voir plus clair.


Donc voilà, je sais que je suis pleine de nuances et que c’est totalement humain, mais je n’avais pas envie d’être trop contradictoire, donc j’ai continuer de repousser l’écriture d’articles. Puis j’ai lu un essai (Contre le développement personnel, de Thierry Jobard) qui m’a fait l’effet mindfuck, et ça j’en reparlerai fort probablement, parce que ça a enrichi ma vision du sujet. J’étais même partie pour écrire un livre sur ce rebondissement cérébral haha C’était pendant le NaNoWriMo (challenge d’un mois, un peu comme InkTober, mais pour l’écriture), j’ai eu un élan de 10 jours et ça m’a permis de poser environ 5000 mots, j’étais hyper satisfaite ! Mais au lieu d’un livre, ce sera sûrement plus adapté d’utiliser ce que j’ai écrit pour construire mes articles ici, parce que c’est entièrement raccord avec mon projet de blog.

Plus récemment encore, j’ai découvert les expressions “coaching new age” et “évitement spirituel”, et je suis contente parce que ça a mis des mots sur ma vision d’une partie de ce milieu. Donc j’ai envie d’en parler, ou même d’inviter des personnes qui s’y connaissent bien pour décrire des dérives du coaching dans le monde d’aujourd’hui.


Bon ! Tout ça pour dire que ce qui change, c’est juste que je zappe l’idée d’avoir les 3 catégories d’articles que j’avais citées (se connaitre & s’accepter ; prendre soin de soi ; avancer & évoluer). Je ne sais pas encore quelles catégories viendront à la place, mais ça viendra si cela devient nécessaire. Finalement y a pas tant de changement que ça !

Ah oui je vais peut-être refondre le logo, et puis enfin choisir un thème WordPress, créer une boîte mail pour accueillir tes questions si tu en as, tout ça tout ça…

Et si tu souhaites recevoir une newsletter (plus ou moins mensuelle), je t’invite à t’abonner via Ausha, la plateforme qui héberge mon podcast musical, je vais le présenter ici bientôt ! 🙂

Merci de m’avoir lue, et à bientôt !

Catégories
Humeurs

C’est quoi le blog Feel Good Or Not ?

Coucou toi, et bienvenue sur ce blog 😀

Dans cet article je vais te présenter le projet, son origine, les sujets qui y seront abordés etc. J’espère que tu aimeras son contenu et que tu y trouveras des réponses si tu chemines toi aussi dans le développement personnel en quête de bien-être, ou en tout cas de mieux-être.

Quelques petits mots sur moi tout d’abord ! Adepte des crises existentielles, j’ai connu aussi bien la dépression que l’anxiété et j’ai eu l’opportunité d’expérimenter nombre de troubles du comportement (on part déjà sur une ambiance sympa et détendue), je suis donc une millenial a priori plutôt ordinaire (lol). Je m’appelle Maureen, by the way.

Pour sortir de mes tourments dans ma jeune vingtaine, je me suis tournée vers la psychothérapie. SUPER IDEE ? OUVRIR LA BOITE DE PANDORE DES TRAUMAS ? Oui quand même, on n’va pas s’mentir ^^ Car plus on essaie d’ignorer nos préoccupations et nos travers, plus fort ils nous reviennent dans la face (et pas de travers, hein, ça vient bien droit comme il faut).

Dès le début du processus, j’ai appris à connecter certains de mes problèmes à leurs sources et j’ai pris soin de mes troubles alimentaires, c’était déjà pas mal ! Depuis presque 10 ans j’explore des méthodes de développement personnel et je me suis prise de passion pour ce sujet, si bien que je ressens aujourd’hui l’envie de synthétiser tout ça à ma sauce, comme si je le partageais à un proche qui me demandait comment j’arrive aujourd’hui, à la veille de mes 30 ans, à me sentir alignée avec ma vie.

J’en parlerai dans d’autres articles mais pour faire court, je ne suis pas fan de la psychologie positive. Je trouve dommage qu’on ait capitalisé à ce point sur le bien-être des humains en leur vendant des méthodes miracles qui forcent à avoir la positive attitude (si tu as une certaine chanson de Lorie dans la tête je te comprends). Dans ce blog je compte te partager ce que je retiens de plus intéressant et de plus naturel dans le développement personnel, en soulevant parfois les pièges qu’on peut y trouver et surtout comment en faire une aide et ne pas le vivre comme une contrainte. J’aborderai rarement des méthodes plus spirituelles, qui sont hors de mon champ d’expertise. En revanche je t’inviterai assez souvent à faire de l’introspection ta meilleure alliée, et te partagerai des outils autant que possible !


Ma vision du sujet se divise en 3 :

  • se connaitre & s’accepter
  • prendre soin de soi
  • avancer & évoluer

Ce qui ne veut pas dire qu’il faut voir ça comme 3 étapes progressive vers le bonheur (on reparlera de cette notion de quête du bonheur), puisque tu découvres des occasions d’apprendre à te connaître et t’aimer tout au long de ta vie.


“Feel Good Or Not” ce n’est carrément pas correct grammaticalement parlant en anglais, I know, mais “Feel Good Ou Pas” ça ne sonnait pas ouf. Et d’ailleurs je suis fascinée par le domaine de la linguistique aussi donc il se peut parfois que je te partage mes recherches et ce qui m’a amusée en creusant l’origine d’un mot, ses diverses significations et la puissance du langage dans la relation que tu as envers toi-même et avec les autres. Bref ! Derrière cette expression je place l’envie de te dire que tu as le droit d’aller bien ou de te sentir mal, et de te libérer du jugement sur ce que tu devrais ressentir.

Enfin je précise que je ne suis pas psychologue ni thérapeute certifiée, et je ne peux qu’encourager la consultation de professionnels de la santé mentale pour sortir de situations bloquantes pouvant te pourrir l’existence.

Mon souhait c’est de t’aider, à ma manière, à passer le cap de la trentaine en toute sérénité, ou presque ! Que tu soies « vieux vingtenaire » ou « jeune trentenaire », ces infos sont concoctées pour toi, j’espère que cela te mettra en joie 🙂


Ah oui ! Je me fraye progressivement un chemin dans l’illustration alors je saisis l’occasion de rédiger ces articles pour créer de temps en temps des visuels sur mon thème de prédilection 😀 J’aimerais donc t’en dire un peu plus sur la conception du logo du blog.

Pour moi il a plusieurs sens et fait transparaitre mes intentions personnelles :

  • Accepter sa part d’ombre et faire rayonner sa lumière
  • Embrasser le fait d’être solaire et lunaire à la fois, une personne contrastée
  • Savoir s’exprimer quand ça va bien ou pas du tout
  • Et une grande zone grise au centre de ce diagramme de Venn, pour illustrer toute une part de nuances propre à la complexité mentale de l’Être humain

J’aimerais savoir si tu te reconnais dans cette description, ces intentions, réponds-moi dans les commentaires sur Instagram du post où je partage l’explication de cette créa 🙂