Dans ma vidéo ci-dessus, l’expression « syndrome du bien-être » est issue du livre du même nom, conçu par Carl Cederström et André Spicer.
Ils montrent dans ce bouquin très intéressant comment la quête du bien-être peut conduire aux effets opposés à ceux qu’on croit lui prêter en premier lieu.
Au lieu d’effets bénéfiques sur la santé, le moral et la réussite, un sentiment de mal-être, de culpabilité et de comparaison mal placée, qui peut causer un repli sur soi.
Je trouve cette lecture riche d’enseignement sur la façon d’approcher le bien-être en général.
N’importe qui peut devenir obsédé par le bien-être et le développement personnel pour diverses raisons, notamment la recherche de sens et de satisfaction, l’amélioration de la qualité de vie, la réduction du stress et de l’anxiété, l’autonomisation personnelle, le désir d’évolution constante, la réponse à des défis spécifiques, l’influence de la société et des médias, et la gratification instantanée.
Cependant, cette obsession peut avoir des aspects négatifs, comme l’anxiété liée à des objectifs non atteints ou la dépendance aux pratiques de bien-être, ou encore le poids d’une trop grande responsabilité individuelle. Il est essentiel de trouver un équilibre sain et de chercher de l’aide auprès d’un professionnel de la santé mentale si l’obsession devient problématique.
Pour sortir de l’obsession du bien-être ou du développement personnel, voici quelques pistes :
- Reconnaissance du problème : Admettre que tu es obsédé·e par le bien-être ou ton développement personnel. Identifier les déclencheurs : Comprendre ce qui a provoqué cette obsession, qu’il s’agisse d’événements spécifiques ou de pressions sociales.
- Éviter la comparaison : Éviter de te comparer aux autres, en particulier sur les réseaux sociaux.
- Établir des objectifs réalistes : Se fixer des objectifs de développement personnel réalistes et réalisables.
- Accepter l’imperfection : Accepter tes imperfections et te pardonner lorsque tu ne réponds pas toujours à tes objectifs.