Le freelancing, c’est quoi ?
Définition
Le freelancing, ou travail indépendant, est un modèle de travail dans lequel un individu offre ses services de manière autonome, sans être lié à un employeur à plein temps. Au lieu d’être un employé d’une entreprise, le travailleur indépendant, souvent appelé « freelancer », travaille sur des projets spécifiques pour différents clients.
Avantages
- Flexibilité : les freelancers ont un contrôle total sur leur emploi du temps et leur charge de travail.
- Variété : travailler sur une gamme de projets pour divers clients offre une grande variété de tâches et leur permet de choisir des types de mission spécifiques.
- Indépendance : les freelancers sont leur propre patron et prennent leurs propres décisions.
Défis
- Responsabilités : les freelancers doivent gérer leurs finances, la communication, l’administratif, en plus de leurs production.
- Autonomie : être seul·e aux commandes peut être intimidant, notamment en période d’incertitude. Savoir se créer un réseau de collaborateurs et de soutien est une clé de la réussite, autant que bien se connaître et d’adapter son activité en grande partie à soi.
Les raisons profondes du choix
Parmi mes motivations profondes, il y a surtout le fait d’avoir conscience que je n’ai pas un stock d’énergie constant et que je dois adapter mon activité à ça afin d’éviter l’épuisement physique. Mon rythme biologique fait que je dois souvent faire des pauses, et aussi que je ne suis beaucoup plus efficace en soirée que le matin, ce qui n’est pas compatible avec un job aux horaires classiques.
Je dirais aussi que j’ai longtemps envisagé de devenir indépendante afin d’être plus autonome dans ma façon de travailler et d’avoir une vision claire de ce que l’on attend de moi. Là c’est moi qui décide de la façon dont je souhaite faire évoluer les choses et je sais pourquoi je prends cette décision.
Avoir sa propre activité permet de conforter mes propres valeurs à travers les projets réalisés, les clients et les collaborateurs avec qui j’accepte et choisis de travailler.
Le processus de transition
La transition ne s’est pas faite en douceur puisque j’ai fait un burnout avant de créer ma microentreprise. Je n’ai pas développé mon activité en parallèle de mon emploi salarié. Je n’avais pas le temps ni l’énergie de créer de projet même si j’en avais envie.
Au commencement, j’ai pris beaucoup de temps pour m’informer sur les démarches administratives, me former à certaines compétences, réfléchir à mes envies etc.
Mes premières réussites ont été d’intégrer une communauté de créateurs digitaux, puisque parmi mes envies il y a celle de travailler de n’importe où dans le monde en suivant un mode de vie lent et doux. Aussi bien sûr mon premier projet créa m’a apporté beaucoup de joie au travers de tout le fun ressenti et de la satisfaction de ma cliente.
L’introspection en cours de route
Au sortir d’un burnout / dépression, mes principales préoccupations étaient de préserver ma santé, de réapprendre à me connaître et de créer une activité pro qui corresponde à mon fonctionnement naturel. J’ai très souvent eu peur d’en faire trop, et j’avais des blocages de créativité. Ca m’a pris du temps et du courage pour tester des choses et les partager à un public bienveillant.
J’aime autant travailler depuis chez moi que depuis une bibliothèque ou même en plein air, j’aime beaucoup la variété des possibilités que ça offre.
L’avenir du freelancing
À l’ère du tout connecté, de la grande démission… de plus en plus de salariés ou même d’étudiants envisagent l’entrepreneuriat pour être plus libres et pour offrir leurs compétences à leur manière.
Il y a beaucoup de métiers possibles grâce au numérique, notamment les métiers créatifs, ce qui me permet d’envisager des perspectives à long terme.
Conclusion
Me reconstruire professionnellement est un voyage très enrichissant personnellement. Je suis encore en train de poser les bases de mon activité, et je ressens déjà une grande liberté, qui est parfois intimidante mais qui m’apporte aussi le challenge bien dosé dont j’ai besoin pour m’épanouir.