« Il faut lâcher prise », c’est plus facile à dire qu’à faire.
» Tu dois lâcher prise « , c’est typiquement une des phrases qui me rendent ouf, parce que j’aimerais bien lâcher prise sur des choses qui me pèsent et m’empêchent d’avancer, mais j’y arrive pas, en fait.
Donc quand c’est une psychiatre qui me l’a dit, je me suis mise à pleurer,
parce que ça m’a mise face à ma difficulté à accepter les choses telles qu’elles sont,
à faire automatiquement la part des choses entre ce qui est hors de mon contrôle et ce que je peux changer quand ça ne me convient pas,
à distinguer l’acceptation de la passivité, à accepter les incertitudes, la peur de l’inconnu, à remplacer la rumination par la gratitude, à aller de l’avant suite à mes expériences douloureuses,
à ne pas culpabiliser de changer mon regard sur une situation (j’ai peur de fermer les yeux et de verser dans la facilité ou la naïveté)…
Bref, j’adore la vie, quoi !