C’est un chat a priori comme les autres, sauf que celui-ci partage ma vie.
Pourquoi parler de mon chat ? Parce qu’elle (car c’est une femelle) participe à mon bonheur quotidien.
Il faut savoir que j’ai longtemps pensé que je n’aimais pas les chats, ou qu’ils ne m’aimaient pas. Je les trouvais diaboliques et malveillants. J’ai grandi dans une famille qui préfère les chiens. Maintenant j’aime les deux et j’avoue être 10 fois plus gaga lorsque je rencontre un chat que lorsqu’il s’agit d’un chien (je parle aux chats comme aux bébés et aux chiens comme à des enfants de 6 ans, pour situer l’intonation de le voix ^^).
Un jour, pendant ma fameuse relation toxique avec un manipulateur, il m’a convaincue d’adopter une petite boule de poil. Est-ce qu’il voulait tester mon comportement et ma capacité à être mère ? Inutile d’y resonger. Malgré tout ce que cette relation m’a coûté, je retiens que cette adoption m’a beaucoup apporté.
J’adore Moka ! On dit que les chats au pelage écailles de tortue (tricolore tacheté) ont mauvais caractère. Je crois que c’est vrai haha Mais qu’importe ! C’est une chatte qui aime bien jouer et faire des câlins, et qui supporte les trajets en voiture pour changer de décor, que demander de plus ?
Il est recommandé d’avoir une pratique de la gratitude de façon quotidienne. Moi je n’aime pas qu’on prétende qu’il suffirait de voir le positif pour aller bien, mais j’entends que les pensées positives en fin de journée permettent de réduire le stress et de faciliter l’endormissement. Bref ! Quand je me prête à cet exercice, je note ce qui m’a soulée dans la journée, je me demande ce qui est de ma responsabilité ou non, afin de déculpabiliser autant que possible et de prendre de meilleures décisions le lendemain, et pour ce qui est de la gratitude, c’est quasiment toujours Moka et mon chéri qui me viennent à l’esprit.
La sensation d’être aimée que je tire de ces deux relations est hyper puissante. C’est ce qui me fait sourire dès le réveil.
Bon à savoir : les chats peuvent avoir un impact positif sur la santé humaine à plusieurs niveaux, bien que des précautions soient nécessaires pour minimiser les risques potentiels. Voici quelques avantages :
- Stress et bien-être émotionnel : passer du temps avec un chat peut réduire le stress et favoriser le bien-être émotionnel. Le simple fait de caresser un chat peut déclencher la libération d’endorphines, de sérotonines et d’ocytocines, des hormones du bonheur, dans le cerveau humain.
- Réduction de la solitude : les chats, en particulier les chats de compagnie, peuvent offrir une source de compagnie et de réconfort pour les personnes qui vivent seules ou qui se sentent isolées.
- Exercice physique : jouer avec un chat, en utilisant par exemple un jouet interactif, peut encourager l’exercice physique et stimuler l’activité mentale.
- Réduction de la tension artérielle : des études suggèrent que la présence d’un chat peut contribuer à abaisser la tension artérielle et réduire le risque de maladies cardiovasculaires.
- Thérapie animale : les chats peuvent être utilisés dans la thérapie animale pour aider à traiter divers problèmes de santé mentale, tels que l’anxiété et la dépression.
Cependant, il est important de noter que les chats peuvent également présenter des risques pour la santé humaine, notamment en ce qui concerne les allergies aux poils de chat, les griffures et les morsures, ainsi que la transmission de certaines maladies. Il est essentiel de prendre des mesures de précaution appropriées, telles que maintenir la propreté de la litière et veiller à ce que le chat soit en bonne santé, pour minimiser ces risques.
Il y a un livre que j’ai lu avec beaucoup d’amusement (parce que bon, il y a du vrai dedans mais il s’agirait de garder son esprit critique pour ne pas se mettre à vénérer les chats du monde entier, ni oublier que notre société ne nous permet pas de vivre tel qu’un félin le ferait), c’est Agir et penser comme un chat de Stéphane Garnier.
Ce livre propose donc une approche humoristique et inspirante pour améliorer sa vie en s’inspirant des comportements des chats. L’auteur se base sur l’idée que les chats sont des maîtres de la sagesse, de la détente, de la spontanéité et de la pleine conscience, et que les humains peuvent apprendre beaucoup en observant leur comportement.
Le livre explore plusieurs leçons de vie que les chats nous inspirent, notamment :
- Vivre dans le moment présent : les chats sont experts pour profiter du moment présent, sans se soucier du passé ou de l’avenir. Ceci nous rappelle l’importance de la pleine conscience.
- Prendre du temps pour soi : les chats sont connus pour leurs longues siestes. Ceci nous encourage à prendre des pauses et à nous reposer pour être plus efficaces lorsque nous sommes éveillés.
- Cultiver la curiosité : les chats sont naturellement curieux et aiment explorer leur environnement. Ceci nous encourage à rester ouverts aux nouvelles expériences et à cultiver notre curiosité.
- Pratiquer la confiance en soi : les chats ont une grande confiance en eux et se croient capables de tout. Ceci nous incite à avoir plus confiance en nos propres capacités.
- Gérer le stress avec grâce : les chats réagissent rarement de manière excessive au stress. Ceci nous montre comment rester calmes et élégants dans des situations stressantes.
- Être indépendant tout en nourrissant les relations : les chats sont indépendants, mais ils apprécient aussi les moments de connexion avec leurs proches. Ceci nous rappelle l’importance de l’équilibre entre l’indépendance et les relations sociales.
J’ajouterais à ça que les chats peuvent aussi nous donner un bon exemple de l’importance du consentement : on doit laisser le chat nous sentir la main avant de le caresser, et s’il s’écarte il faut respecter cet évitement et ne pas forcer. Parfois je rêve de câliner Moka quand elle va se reposer sur le lit, mais 1. si elle change de pièce c’est pour être tranquille et 2. elle est en train de se reposer et non de demander de l’attention. Alors si je cède à mes pulsions, elle réplique par une attaque, et c’est bien logique.
Bref ! J’adore mon petit chat d’amour.
